29 novembre 2023

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

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Suzanne et ­France ­Carrier font tout pour que le plaisir qu’elles ont à travailler soit contagieux et rejaillisse sur l’ensemble des employés. (Photo : ­Jean-Marc ­Gilbert)

« ­Depuis quatre ans, nous travaillons très fort sur le bonheur de nos employés », explique ­Suzanne ­Carrier. « ­Nous sommes une entreprise humaine, avec des employés heureux, et les clients le ressentent lorsqu’ils entrent dans le magasin », renchérit sa sœur. C’est exactement ce qu’elles ont voulu créer, au sortir de la pandémie. « ­Les employés ont participé activement à la création et au démarrage de ­Plomberie ­Mascouche 2.0. », ajoute ­France ­Carrier, en faisant référence au comité de direction mis sur pied par les deux copropriétaires. Ce comité est composé d’employés, ce qui permet à ­ceux-ci de s’impliquer dans les grandes décisions de l’entreprise. Par ailleurs, lorsque ­Plomberie ­Mascouche recrute, les sœurs ­Carrier veulent s’entourer de gens qui partagent leurs valeurs. « ­Nous ne cherchons pas des compétences. Nous cherchons un coup de cœur. Des gens qui sont là pour les bonnes raisons et avec qui nous allons bâtir une belle relation, car il faut tripper et avoir du fun en travaillant », explique ­France ­Carrier, qui a encore parfois l’impression de « jouer au magasin ».

Un site ­Web transactionnel en six semaines

Lorsqu’elles ont pris la relève de leurs parents, ­Suzanne et ­France arrivaient dans un monde qu’elles connaissent déjà, car elles se sont impliquées très jeunes dans le commerce fondé par leur père, ­Alain ­Carrier, en 1989. Mais elles ne savaient pas qu’une pandémie allait venir chambouler leur arrivée à la tête de l’entreprise. « ­Nous avons officiellement acheté le 27 février 2020. Le 23 mars, nous devions mettre la clé dans la porte. Nous n’avions même pas fait notre premier paiement d’hypothèque », se souvient ­France ­Carrier. Écoutant le dicton selon lequel il ne faut jamais gaspiller une bonne crise, les sœurs ­Carrier ont profité de cette pause imposée pour moderniser l’entreprise. « ­En seulement six semaines, nous avons rendu notre site ­Web transactionnel », ­expliquent-elles. Au départ, elles avaient des doutes sur la réussite de ce projet en raison de l’aspect très technique de la plomberie et de tous les détails à considérer lors de l’achat d’un robinet ou d’une toilette, par exemple.

Croissance continue

Le projet a non seulement fonctionné, mais il a obligé ­Plomberie ­Mascouche à embaucher plus d’employés pour s’occuper des ventes en ligne. En l’espace de cinq ans, le nombre d’employés est passé de 28 à 45, en incluant ceux de la salle d’exposition du secteur ­Sainte-Rose, à ­Laval, ouverte depuis 2012. Puisque les ventes en ligne fonctionnent très bien, l’entreprise peaufine actuellement son site ­Web. « ­Nous voulons savoir quelles sont les questions que les gens se posent en naviguant sur notre site pour mieux répondre aux besoins », indique ­Suzanne ­Carrier. De plus, ce virage numérique se fait sans aucun impact sur les ventes en magasin. « C’est très effervescent ici. Il peut y avoir beaucoup de monde en même temps vu que nous avons beaucoup d’espace. Ça nous prend souvent une personne à l’accueil pour bien diriger les gens », illustre ­France ­Carrier.

Les deux copropriétaires ont des projets plein la tête pour le futur. L’entreprise commence à offrir certains autres produits pour que les clients puissent compléter leur magasinage pour la salle de bain en trouvant tout au même endroit. Non, les sœurs ­Carrier et leurs employés n’ont pas peur de se mouiller !